Rencontre au bar (RP)

Voyant rapidement dans ses élans que sa belle était préoccupée, Dwolf se hâta de terminer leur ébats amoureux. Une fois satisfait, bien que préoccupé par la réaction d'inquiétude de Cérémonie, Dwolf l'enserra dans ses bras musculeux.

Il méditait tranquillement les paroles qu'il allait lui déclarer, sachant très bien qu'elles se répercuteraient tout au long de leur relation. Humant avec bonheur les odeurs qui émanaient de Cérémonie, Dwolf la maintenait dans ses bras. Pour un peu et il aurait été possible de dire qu'il s'agissait d'un être sans défense qu'on tentait de protéger.


-Tu ne mérites pas de mourir; pourquoi as-tu tenté de fuir la vie? Bien que tu m'aies apporté bien des soucis et des douleurs, je ne peux me permettre de m'éloigner de toi. Tu m'as déja apporté assez de bonheur pour compenser ces légers écarts. Certes, je ne peux prétendre à la solitude, j'ai toujours vécu au sein de ma meute mais je puis t'assurer que tu es la seule femme qui m'ait chavirée à ce point.
Alors que tu sois plus vieille que le monde ou encore plus jeune qu'un bébé naissant, je n'en ai que faire. Je veux passer ma vie auprès de toi et tenter par tous les moyens possible de te rendre heureuse. Je ferai un allez-retour jusqu'à l'astre lunaire pour toi, je renoncerai, dans la mesure du possible à toutes les joies lupines. Je ne serais là que pour toi. Alors lorsque tu doutes pense à ceci: jamais je n'ai ressenti quelque chose de semblable pour une femme. Tu es la première et je ne peux me permettre de manquer ma chance.

Se nichant la tête au creux de ses épaules, Dwolf profita de sa cachette pour lui donner de légers baisers et s'endormit, épuisé, près d'une femme aux prises avec des doutes sur son existence, sous une nuit étoilée, éclairée par une lune presque pleine et bercé par le son des légers clapotis du lac.

-Dwolf...tu es sûr que je mérite de vivre? Après tout ce que j'ai fait, ce n'est pas ce que j'ai vu du monde...et quand même! Plus jeune qu'un bébé naissant! Faut pas exagérer loup-loup!
Elle le secoua taquinement quand se glissa entre eux quelqu'un qui en avait assez de patienter...
-Ah bonjour toi...je dois avouer que j'en ai profité assez longuement pour que tu t'impatientes. Et puis après, pas le droit de fainéanter lui...DWOLF! Une amie là qui est revenue spécialement pour toi, elle veut de l'attention...
La louve ne cessait de se positionner de façon à ce qu'il la remarque, parfois comiquement, mais toujours avec le même acharnement. Cérémonie ne put s'empêcher de rire et de lui donner assistance, au point où la louve livra une marque d'affection bien baveuse à son chef de meute sous l'oeil rieur de la dame qui glissa la main dans son poil sans recevoir la moindre résistance. Cérémonie regagnait déjà un regard au scintillement émeraude puisqu'elle ne ressentait plus le besoin d'exprimer ses instincts de louve, mis à part pour les quelques étreintes dont elle gratifiait sa nouvelle amie ainsi que des câlins bien sentis.
-C'est étrange qu'on ne te connaisse pas de nom...ce n'est pas grave et je doute que ce soit important pour toi, mais parfois un nom en dit tellement...enfin tu choisis...Noxia? Tasha? Sünë? Tu sais quoi? Je suis mauvaise pour choisir un nom...alors Dwolf le fera! Mais non betâ! Libre à toi! Mais dis-toi qu'on est deux à demander quelques baisers et un peu d'affection...pour moi un dernier baiser suffira. Je veux bien tout partager si tu y es prête ma belle!
Cérémonie révélait un sourire d'un blanc étincelant, reflétant presque un grand émerveillement, mais surtout une rare présence sur son visage: un véritable bonheur dans son plus pur état.
Pour l'exprimer, elle choisit de lancer le hurlement des loups à cet astre fascinant:
Ahooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuh!!!!

Comme toujours Cérémonie l'impressionnait. Son hurlement bien senti avait de quoi faire frémir tout animal à l'entour. Dwolf en était extasié... Mais ce que Cérémonie avait dit était vrai.

-Pauvre de toi, je n'ai jamais eu à t'appeler. Tu as toujours su quand je te parlais, dit dwolf à sa compagne. Continua: Mais bien sûr un nom est important; que je suis sot de ne pas l'avoir remarqué avant.

Réfléchissant un instant, regardant les yeux de sa douce qui réflétait la lueur de la lune, Dwolf ne savait que faire. Comment pouvait-il la nommer? Un regard sur le lac lui donna la réponse. Cérémonie devait avoir compris ce qui l'avait inspiré. Cet astre se réflétant dans ses yeux jaunes.

-Lunia... comment trouver mieux? N'importe quel être sensé peut voir la beauté de la lune. Se faire nommer d'après celle-ci ne peux être qu'un honneur! Qu'en penses-tu ? N'est-ce pas que c'est une bonne idée?,dit-il tant pour la louve que pour la femme à ses côtés.

La réaction de Lunia fut plutôt simpliste comme se le devait être la réaction d'une louve. Mais Cérémonie semblait hésiter. Profitant de son manque de réaction, Dwolf lui sauta dessus et commença à l'embrasser sous le regard inquisiteur de Lunia...

Lui rendant son baiser, Cérémonie s'exclama:
-Décidément je n'ai pas à me plaindre! Mais Lunia, je ne veux pas te rendre triste...je trouve ce nom très joli. Il y a de quoi être fière, alors attrape!
Profitant de la surprise, la dame serra Dwolf de ses jambes en tournant autour de la taille de celui-ci et tira avantage de son élan pour l'amener jusqu'aux pattes de la louve, étendu de tout son long. Il clignait encore des yeux tellement l'initiative l'avait pris au dépourvu.
-Voilà. Un Dwolf juste pour toi! À ton tour de refléter la lune dans ses yeux et dans son coeur, c'est ce que veut dire ton nom après tout!
Cérémonie se coucha à plat ventre en contemplant la scène, les coudes au sol et les mains soutenant le menton d'un geste conjoint. Elle bougeait ses pieds à son gré au-dessus du sol, parfois au point de démontrer quelques exploits de souplesse et de flexibilité, mais ce qui frappait n'importe quel regard: son sourire angélique. Celle-ci jetait quelques fois de brefs regards sur l'ondoiement de l'eau, et les reportaient inévitablement sur ceux qu'elle appréciait tant côtoyer et même sans faire plus que les observer de ses grands yeux. La nuit valorisait parfaitement l'éclat soyeux de ses cheveux noirs.

Remis de sa surprise, Dwolf éclata de rire. Lunia le regardait à l'envers avec des yeux amoureux qui ne cillaient pas pendant que Cérémonie regardait tous deux agir de manière totalement enfantine.

Dwolf prit Lunia par le cou et la fit tomber sur le côté pendant qu'il tentait vainement de s'échapper de la langue rapeuse de cette dernière. Se relevant à grand peine, il s'approcha du promontoire qui surplombait le lac. Il se perdit dans la complentation de la lune sur sa surface calme. Quelques minutes passèrent. Il semblait hypnotisé par la beauté qui se réflétait. Quelques changements semblèrent s'opérer en lui...

Soudain, sans aucune raison, il s'approcha de Cérémonie, la souleva tendrement et l'embrassant, l'apporta sur le bord du promontoire. La regardant avec des yeux espiègles, il lui sourit, dévoilant toute ses dents blanches et, après un dernier baiser, il la laissa tomber dans la substance liquide. Cette dernière fit un PLOUF retentissant en échos tout autour du lac. Partant d'un grand rire, Dwolf fit de même avec Lunia qui se débattit à grand peine et après une légère hésitation, il suivit le mouvement et s'élança dans les flots.

Le côtoiement régulier auquel on l'avait forcé depuis quelques temps semblait avoir eu des répercussions sur ses inhibitions. Avec un grand cri de joie, il atteignit la surface maintenant ondulante et prit grande joie à éclabousser ses deux victimes.

S'approchant doucement de Cérémonie, il lui chuchota tendrement à l'oreille: "Je te le devais!" ... juste avant de lui enfoncer la tête sous l'eau et de la rattrapper pour lui donner un baiser sous-marin.

Tu es fou! Hein, tu ES vraiment dans l'eau? pensa-t-elle aussitôt alors qu'il l'embrassait. Cérémonie ne lui rendit pas son baiser, réagissant avec une drôle d'expression à mi-chemin entre le dégoût et l'étouffement;un goût écoeurant dans sa bouche produisait cette réaction. Et les quelques menés qui s'agitaient joyeusement dedans lui donnaient la nausée. Aussi, elle repoussa Dwolf sans explication, regagna la surface et crachota tous les petits poissons en grimaçant de dégoût. Lorsque son regard se porta à nouveau sur l'homme-loup, elle se mordit la langue devant lui en grimaçant, se secouant violemment la tête pour chasser l'arrière-goût installé sur ses papilles gustatives. Cérémonie replongea la tête et recracha l'eau à plusieurs reprises, souvent au visage de Dwolf(intentionnellement) qui avait aussi regagné la surface à la suite de la dame. Elle le rejoignit, l'étreignit, l'embrassa langoureusement(un bon goût de poisson) et fuya très vite, excellant à la nage et s'étant servi du corps de Dwolf comme appui et moyen de propulsion. Celle-ci ne pouvait s'empêcher de rire et de se moquer de la situation, puis elle dit:
-Allez viens, on ne fait que commencer à s'amuser!

Le coup de propulsion repoussa Dwolf complètement par en arrière et lui fit perdre le souffle pour quelques instants. Vraiment, elle était puissante cette femme! Comme elle est gracieuse se dit-il. Il tenta en vain de la suivre; vraiment, elle était trop rapide. Il reporta plutôt son attention sur Lunia, qui retournait tranquillement vers la berge. La pauvre étant alourdie par son poil semblait se déplacer avec aisance.

L'idée lui sembla bonne aussi, il opta pour une autre stratégie. Il redevint tranquillement loup et se déplaça dans l'eau... pas vraiment plus facilement. Mais c'était bien plus drôle! Il sentait toute les odeurs et tous les poissons qui venaient faire un tour dans sa fourrure.

Lentement il approcha de Cérémonie. Celle-ci, trop intéressé à faire la planche, ne le vit et ne le sentit pas approcher. Sans attendre d'être découvert, il embarqua sur le bateau improvisé qui passait et en profita pour lui lécher allègrement la figure avant qu'elle ne soit engloutie sous les flots, ne lui laissant qu'un goût extraordinaire en bouche et une envie folle de s'amuser.

Une fois le méfait accompli, il repartit rejoindre Lunia qui tentait tant bien que mal de recouvrer un peu de dignité.

???
Mais qu'est-ce qui venait de l'engloutir? Ah, saleté de loup! À moitié étouffée, celle-ci évita de paniquer avant d'émerger, de recracher l'eau et de songer quelques temps au moyen le plus satisfaisant(et surtout le plus drôle) de lui faire payer. Un poisson vigoureux et très chaireux qui passait par là se retrouva immédiatement emprisonné dans l'une de ses mains. Ce dernier lui donna aussitôt une idée. Cérémonie regagna la rive en fredonnant un air incohérent sur un ton joyeux, un radieux sourire aux lèvres et alluma un feu à partir des branches et brindilles dénichés ainsi que de quelques galets qu'elle entrechoqua. Elle arracha la tête du poisson: il cessa de s'agiter en tous sens, et la dame commença à fouiller dedans à mains nues pour en retirer les tripes, abandonnées ci et là autour du feu, dans le sable ou sur les galets. Retournant fouiller un peu dans l'eau en se lavant un peu les mains, Cérémonie ramena une substance visqueuse de couleur vert forêt, guère avenante: des algues. La moitié versée dans le poisson, l'autre enroulée autour. Le repas embroché au bout de la plus longue branche qu'elle avait pu trouver, en train de cuire au-dessus du feu, régulièrement alimenté du bois des environs. Au bout de dix minutes, le poisson flambait. Là, Cérémonie le retira, le visage aussi cramoisi que dans ses pires moments de gêne, secouant sa branche tel un étendard de feu... jusqu'à retrouver la présence d'esprit nécessaire pour réaliser qu'il valait mieux la plonger dans l'eau...
Goûtant au repas préparé de sa main, celle-ci n'hésita pas à manger la moitié du poisson sans problème. Ses talents de cuisine atroces(d'empoisonneuse professionnelle?), elle y était habituée, mais pas Dwolf. Même en essayant et en s'entraînant, Cérémonie n'avait jamais compris la moindre des lois de la cuisine. La dame lui présenta le poisson en question, le regard plein d'espoir, y ajoutant la phrase fatale sur le ton le plus doux et charmeur:
-Veux-tu y goûter? Je l'ai fait cuire pour toi Dwolf.
Impasse. Comment résister à ce regard à la frontière de la mélancolie, si pur et sincère? Surtout de la part de la plus ravissante des femmes à ses yeux...

Le regard de Cérémonie ne lui donnait aucun choix. Ne sachant ce que c'était ni ce que cela goutait, il dut faire comme si de rien n'était. Il pris la parti qu'elle lui tendait. Sans rien cacher de ses craintes, Dwolf l'approcha de son nez.

Quelle horreur!! c'était tout simplement infecte. L'odeur dégagé aurait suffit à réveiller un mort. Le regard inquisiteur de Cérémonie l'obligea au pire. Tranquilement, doucement il approcha sa substance de ses lèvres.

À ce moment un idée germa. Il lui était impossible de se risquer à manger une telle chose! c'était complètement aller à l'encontre de son instinct de survie. C'est ainsi qu'il s'exclama rapidement:
- Regarde une étoile filante ! fait un voeux!

Du moment que Cérémonie eut détourné le regard, il s'empressa de faire disparaitre l'arme empoisonné dans les fouré à quelques centaine de mètre de leur position (l'odeur ne devait absoluement pas revenir sur eux) Prenant une fougère près de lui, il se la mis dans la bouche et commença à mâcher. Le goût de verdure lui répugnait mais bien moins que le met concocté par la femme.

Cérémonie, en se retournant ne s'embla y voir que du feu. Bien que le poisson était énorme un homme-loup devait être capable de tout se mettre en bouche.

- Ch'est délichieux dit-il en essayant de cacher son fou rire.

Détournant le regard vers l'immensité du ciel, Cérémonie l'observa, sans vraiment y espérer la moindre étoile, cependant elle souffla doucement une flamme qu'elle venait de créer qui s'inscrivit ensuite sur la voûte étoilée, telle une étoile de feu... exprimant du bout des lèvres et sans un son, un seul souhait:
Je veux faire de chaque jour futur une merveille
En se retournant vers Dwolf, la dame lui jeta un regard faussement intrigué avant de répliquer à son compliment avec un sourire ravi:
-HA! Délicieux? C'est impossible. Je connais parfaitement ma médiocrité de cuisinière. (Elle renifla à la manière d'une louve) Pourquoi ta bouche sent les plantes terrestres? LUNIA, Dwolf veut un régime végétalien! Je l'ai dégoûté de la viande! Mais Dwoolf... pourrais-tu m'aider à comprendre comment cuisiner? Je peux ordonner des armées entières et chasser n'importe quel animal, mais je suis incapable de préparer un repas consommable...
Cérémonie prononçait Dwoolf en étirant les voyelles, la voix vibrante, sur le ton implorant d'un enfant qui n'a jamais eu beaucoup, mais auquel rien ne ferait plus plaisir...

Bon, en effet, son plan avait été découvert mais cela importait peu. Cérémonie sachant la raison de ses actions. S'il avait osé consommer cette "chose", il serait très probablement mort à l'heure qu'il était.

Par contre il ne savait trop comment réagir à la demande de Cérémonie. Comment pouvait-il lui montrer à cuisiner? Le feu était plutot banni pour lui, il n'avait que faire de brûler sa nourriture pour la manger.

Coupant court à la discussion, il préféra approcher la douce et lui chuchota. Je n'en ai que faire de manger chaud.... le sang réchauffe suffisamment la viande pour un loup. Disant ceci, il embrassa langoureusement Cérémonie. Lui faisant goûter la délicatesse des plantes terrestres...

Sitôt le baiser terminé, il s'éloigna d'elle et sans avertir se transforma sous sa forme de prédilection. Pour la première fois, il lui montra à quel point il était familié avec cette forme. La transformation ne dura que le temps d'un clin d'oeil.

Avec sa langue rapeuse, Dwolf lui débarbouilla le visage du mieux qu'il put avec les outils qu'il possédait. Pendant qu'il réalisait l'exploit, il déchirait doucement les attaches qui maintenaient le linge de Cérémonie en place. Une fois la peau atteinte, il continua comme si de rien n'était et la repoussa doucement vers l'avant la laissant retomber sur ses mains, le postérieur élevé... juste à la bonne hauteur.

Sans attendre, il l'empala par derrière avec son membre qui avait raidi avec une vitesse surprenante. Cérémonie, qui ne s'attendait pas à se faire prendre par un animal poussa un cri de surprise et d'indignation aussitôt suivi d'un cri de joie animale. Le mouvement de la fourrure sur son dos et fessier semblait décupler ses envies et sensations. Dwolf continua ainsi pendant une longue période faisant ressentir à Cérémonie des sensations contradictoires en elle mais qui lui plaisaient.

Une fois l'acte accompli et les deux amoureux repus de cette nouveauté, Cérémonie enserra Dwolf un peu plus fort qu'elle n'aurait dû car elle n'avait pas aimé la surprise mais avec amour pour ce qu'il lui avait prodigué.

Dwolf s'éloigna alors rejoindre Lunia et regarda Cérémonie qui se changeaitt pour accompagner les deux espiègle amis. Une fois fait (ce qui prit quelques temps comparé à Dwolf), ils repartirent tous en forêt. Le soleil commençait à poindre à l'horizon et les odeurs matinales faisaient frémisser leur truffe. La vie s'éveillait...

-Tu voulais apprendre la cuisine? Je vais te montrer... Sans attendre il disparut dans les broussaille et revint plus tard, tout haletant, avec une marmotte dans la gueule qui se débattait faiblement. La jetant devant les louves, Dwolf déclara:

-Voici la meilleur façon de cuisiner! D'un coup, il plongea ses crocs dans le cou de la pauvre créature d'où son dernier souffle s'échappa par le sang coulant au travers de la gueule du loup. Il fut rejoint par ses compagnes et se régalèrent d'un mets meilleur que le poison ou même des fougères.

Maintenant rassasié, le petit groupe de trois repartit tranquillement, mené par Dwolf vers l'auberge qu'ils avaient laissé depuis ce qui leur semblait faire 3 mois... même si cela ne faisait qu'une nuit....

Décidément, difficile de s'habituer à cette dualité... ses instincts humains primaient encore sur tout autre, aussi elle n'avait pas aimé du tout cette position gênante(voire humiliante), jusqu'à ce que... jusqu'à ce qu'un frisson de plaisir lui traverse l'échine au point où elle ne contrôlait plus ses pensées. Et elle avait lâché un cri bestial vraiment inhabituel pour elle... était-ce ce que ressentait les femmes qui apprenaient à apprivoiser cette facette animale? Un mélange de dégoût, de bien-être et de malaise autant physique que mental... qui persistait malgré tout.

Plus tard, elle avait regardé Dwolf en remettant lentement ce qui restait de ses vêtements, soudain gênée de la situation et vaguement amère, comme si elle regrettait son choix.
Se relevant en soupirant, Cérémonie ressentait déjà quelques impulsions animales: celle de creuser un trou par exemple. Un désir retenu à grand peine, davantage pour rejoindre un mâle(et voilà qu'elle pensait comme une louve!) qui s'éloignait que par décision libre.
Mais je perds la tête? Après je vais me mettre à laver mes cheveux à coups de langue?
-Hein quoi? Je t'ai déjà dit que je connaissais cette façon de cuisiner. *Ton paniqué* Je voudrais prendre un repos seule à l'auberge. Je me sens vraiment très bizarre.

Redevenu plus humain, Dwolf regardait Cérémonie d'un ton stupéfait bien qu'il comprenait sa décision...

- Ben heu... oui... très bien. Mais la journée est jeune... Je comprend... on se revera demain. dit-il avec un sourire qu'il tentait de faire paraître vrai.

Il la regardait qui voulait rentrer dans l'auberge mais ses vêtements étaient un peu... abandoné loin sur un promontoir rocheux... Heureusement il restait ceux près du lac. Il courut les lui chercher et les lui donna afin qu,elle puisse se présenter en public. Il la regarda alors s'éloigner doucement vers l'auberge comme perdu dans ses pensées.

Un fois disparut dans l'édifice. Dwolf se retourna vers Lunia qui le fixait d'un regard inquisiteur.
- Bien quoi! elle peut bien rester seule un peu ... Même si je me demande ce qui la fait se conduire ainsi... Mais qu'est-ce que tu en sais toi ? Mêle toi de ce qui te regarde !!!
Sur ces mots, il lui gratouilla les oreilles et se releva avant de se diriger vers le lac. Sa peur de l'eau semblait vouloir se transformer en attirance...

Il passa toute la journée à considérer l'étendu d'eau parfois à se tremper jusqu'à la taille et même à nager sans toucher le fond par moment ... la journée passa rapidement. Une fois le crépuscule tombé et le spectacle du coucher de soleil terminé, Dwolf remonta vers l'auberge. Il rentra dans la taverne suivit de Lunia qui ne le lâchait pas comme à son habitude. Il la trouva bondé de gens qu'il n'avait jamais vu.

Il fit comme à son habitude est se mit à l'écart de tous. Il put ainsi les observer attentivement. Cela semblait être un regroupement pour partir en voyage. Chacun s'amusait grandement mais chose étonnante, ils buvaient tous du rhum.

Dwolf suivant ses habitudes se contenta d'un bonne bière froide. Il la dégustait tranquilement lorsqu'un homme de forte stature vint vers lui. Ils engagèrent la conversation. Bientôt vint sur la table un projet énorme. L'homme avec qui il discutait n'avait d'autre but que de construire un énorme bateau du nom de Décadence.

Probableement l'alcool aidant, Dwolf se fit offrir une place à son bord. Laisser ses attaches à la terre et s'éloigner sur les flots. Quelle histoire! Mais avant tout il devait en parler avec Cérémonie. Comprendrait-elle ses motivations? l'accompagnerait-elle? Quel serait sa réaction? Toute ces questions se bousculaient dans sa tête alors qu'il tentait de dormir dans son lit qui semblait tourner aussi vite que ses question dû à la trop grande ingurgitation d'alcool.... Il verrait bien demain.....

Sans même prendre la peine de s'informer ou de payer quoi que ce soit, la déesse venait tout juste de succéder plusieurs actions susceptibles de courroucer n'importe quel aubergiste; un autre «emprunt» dans les réserves de spiritueux, un échange de verres avec un client du matin; vodka pour elle et du champagne pour ce visiteur qui manquait cruellement de vigilance. En l'observant, elle se rendit compte que le saoulon était probablement trop bourré pour réaliser la différence entre le mousseux et le tord-boyaux, mais la dame ne s'empêcha pas pour autant d'éveiller ses sens en mettant en valeur ses attributs... ni de verser la moitié du champagne sur la tête du client. Bien sûr, sans nettoyer les dégâts. Presque à croire que cette femme ne connaissait pas les usages de la décence et de la politesse... en fait, le chaos de sa cité commençait à lui manquer un peu. Sérieusement, à part elle, qui perdait son temps à remettre du lustre dans la vie de milliers de hors-la-loi plus intraitables les uns que les autres? Vraiment le comble cette réalité: la commandante de la Flamme dirigeait(avec tyrannie évidemment) des hors-la-loi dans une entreprise se voulant une mission divine et le commandant lui, régnait sur des meutes de loups gigantesques. Légère incohérence...

Lorsqu'elle consomma une gorgée de vodka, Cérémonie la recracha tout de suite en hurlant:
-QUI est l'IMBÉCILE qui a MÉLANGÉ de la vodka AVEC autant d'EAU?
Plutôt contrariée de l'événement, la dame déposa le verre sur la table et l'utilisa comme «chandelle»... plutôt comme torche même; une étincelle au bout de son doigt venait tout juste d'enflammer le liquide dans lequel elle avait versé une susbstance visqueuse. Son visage pensif reflétant la lueur de flammes ardentes, Cérémonie attendait simplement que le temps passe, sans réfléchir. Durant ce qui lui sembla une éternité(une heure), celle-ci médita sur les derniers événements, et sans aucune raison, elle éclata en sanglots avant de monter à l'étage(1), entrer dans une chambre, retirer ses vêtements et se glisser dans un lit sans même prendre la peine de vérifier si elle dérangeait quelqu'un... ou un occupant de la chambre. Longtemps, elle resta les yeux ouverts et tout à fait vides de toute expression, soupirant régulièrement, et emmittoufflée dans sa couverture jusqu'à s'endormir sans cesser de se poser à elle-même des questions de plus en plus bizarres. Notamment...
-Qui est Kalyanne? Aïe, aïe... et si j'avais la même portée qu'une louve un jour? C'est la lune que je vois dans ses yeux?
Chose certaine: le nom de la femme ne lui disait strictement rien, mais l'incitait pourtant à sourire et à cesser de dramatiser. Pour les louveteaux... bonjour la douleur dans ce cas! Cérémonie préférait dans l'ordre: un, aucun, deux... mais surtout pas plus à la fois! Reniflant les différentes odeurs dans l'air à son réveil, la dame se leva, saisit distraitement ses vêtements et ne se gêna pas pour entrer dans la chambre de Dwolf; s'asseyant sur une chaise et lui caressant amoureusement la barbe..
-Tu sais Dwolf, tout ce que je suis capable de comparer à l'éclat de tes yeux, c'est la lune. (Saisissant le menton de l'homme-loup d'une poigne ferme) Regarde-moi. C'est tellement beau. Allez, passe une bonne fin de soirée...
Puis elle l'embrassa plusieurs fois dans le cou et quitta la chambre en riant et en se rhabillant.


(1)Ne jamais confier la sécurité du feu à Cérémonie.

Le réveil brutal fit sentir à Dwolf la trop grande quantité d'alcool qu'il s'était fait offrir. Mais néanmoins, il était heureux de voir Cérémonie un peu plus heureuse qu'hier. Étrangement, il ne se souciait pas de ce qui s'était passé mais pensait plutôt comprendre.... ou peut-être pas...

Il se leva du lit avec difficulté, un mal de crâne lancinant occupant tout son esprit. Il se rapelait vaguement l'offre qu'il lui avait été faite mais au moins il savait qui l'avait réveillé. Il suivit donc, à l'odeur, sa belle déesse qui avait disparu par la porte. Il la retrouva dans la grande salle de l'aubgerge.

Elle semblait l'attendre ainsi, il s'empressa de la rejoindre. Même au travers de son mal de tête, il trouvait que Cérémonie avait une drôle de tête. Peut-être passerait-ce après un bon petit déjeuner?

Chacun de leur côté, parlant peu, ils avalèrent leur nouriture. Une fois le repas terminé, Dwolf regardat Cérémonie dans les yeux. Ce qu'il vit lui fit peur mais il n'y laissa rien parraître. Il continua de la fixer durant un long moment si bien que celle-ci se détourna devant le regard curieux de Dwolf.

Le regard dans le vague, Cérémonie laissait le silence peser plus qu'elle ne le désirait, ses yeux verts pétillant de leur intrigant éclat et révélant à quel point elle réfléchissait. Pourtant démonstrative à son habitude, celle-ci trahissait son impatience dans ses moments de grande immobilité: même ses réflexes ralentissaient leur rythme. Aussi sa voix légèrement grave trancha sur toute l'ambiance, mélange de haine, de gravité et d'exaspération:
-Tu es né comme ça Dwolf ou tu as dû t'adapter? Je l'admets, j'ai peur. C'est... difficile à vivre. Si certains de mes sens s'améliorent, mes instincts suivent aussi le même chemin. Et... ARGH...
La dame venait tout juste d'effleurer du bout des doigts une cueillère en argent qui traînait sur la table, elle porta donc sa main à ses lèvres afin d'apaiser un peu la brûlure à vif. Elle secoua violemment sa main en jetant un regard amer à l'homme-loup en plus de lui révéler l'un de ses plus beaux sourires... purement mélancolique.

Le peu de gestuelle que Cérémonie utilisait sans le réaliser en indiquait beaucoup sur son état d'esprit; sa main droite, poing fermée, s'ouvrit doucement et se referma à plusieurs reprises à la manière de serres, au rythme le plus lent possible. Et à force d'endurer le silence qui lui répondait, elle enfonça ses griffes(ses griffes) dans le bois de la table, l'air menaçante et poursuivit sur cette note assommante:
-J'attends peut-être un louveteau...
Elle garda le silence une dizaine de minutes avant de relancer la conversation de cette manière:
-Répond-moi maintenant. C'est normal que je ne sois pas à l'aise avec tout ça tout de suite? Rassure-toi, je mens, pas de nouvelle vie dans mon ventre pour l'instant et c'est illogique en si peu de temps....

La dame regarda au sol en soupirant, réprimant une folle envie de marquer son territoire à coups de griffes... sur la peau de Dwolf.

Maintenant Dwolf comprenait ce qui se passait chez tout ceux de sa race qui s'était fait prendre à aimer une humaine. Les être humains étaient vraiment étrange. Comment cette femme pouvait-elle faire croire à son compagnon qu'elle attendait un louveteaux? Il l'aurait senti aiséement.

Par contre, la joie de voir cette femme comme lui le rendait des plus heureux mais la savoir si peu à l'aise dans son nouvel environnement, le rendait vraiment triste. Il n'aurait jamais crut que l'adaptation serait si difficile.

- Je me dois d'avouer que je ne peux pas comprendre exactement comment tu te sens. Du plus loin que je me souviens j'ai toujours été comme je suis. De plus il est très rare qu'un humain ait le privilège que tu détiens. la pluspart du temps, une morsure de loup-garou ne sert pas à transformer mais plutôt à tuer pour se nourir ou simplement pour le plaisir... finit-il amèrement.

Devant le regard de circonspection de Cérémonie, Dwolf prit soit de préciser ses paroles.

- Je suis désolé de te l'apprendre mais il y a toujours des gens un peu dérangé. C'est aussi le cas pour ceux de notre race. Je me dois d'avouer que j'ai mois même un jour succombé à ce plaisir; je me suis jurée de ne plus jamais le répéter, mais ma victime le méritait amplement... Maintenant pour ton cas, je ne suis pas vraiment à l'aise d'en parler; je ne comprend pas tes sentiments. Il semble que tu veux rester trop humaine. Voit plustot tout ce qui s'offre à toi!

Sur ces paroles qui tentait d'être réconfortante, Dwolf retomba dans le mustisme on aurait dis qu'un mois c'était écoulée... comment pourait-elle réagir et apprécier le cadeau dont elle avait héritée?

Au premier abord, Cérémonie regarda Dwolf bizarrement, un peu comme si ce qu'il racontait n'avait strictement aucun sens pour elle. En réalité elle comprenait tout, mais avait du mal à tout assimiler.

-Je suppose qu'il nous faudra un certain temps pour bien se comprendre dans ce cas. Mais pourquoi me parles-tu de gens dérangés? C'est pourtant moi la folle qui attaque un loup-garou et sa meilleure amie quand je suis exténuée, qui se rend compte entre-temps qu'elle ne te hait pas tant que ça en réalité même si elle continue à agir avec hostilité et qui essaie de se suicider lorsque l'on commence à bien s'entendre... et *rougit* veut bien faire l'amour avec toi une semaine plus tard puis passer d'autres moments merveilleux... hé bien Dwolf... merci. Aussi...

Ne pouvant se retenir davantage, celle-ci se releva et embrassa passionnément Dwolf tout en plantant ses griffes dans son dos sans aucune gêne, ses yeux redevenant lentement gris. Dans cette position elle contempla à nouveau les yeux jaunes de l'homme-loup et lui dit de sa plus belle voix:

-Je n'ai jamais trouvé la paix intérieure tu sais... j'y réussirai peut-être lorsque j'accepterai complètement ce que je suis devenue. Comme je me connais, pas avant au moins quelques années. *Rire nerveux* C'est désappointant? Je ferai tous les efforts nécessaires, je te promets. *Rougissant de plus belle* Au fait, est-ce qu'il y a des endroits un peu plus appropriés pour calmer mes instincts de... louve? J'ai affreusement envie de creuser une tanière et d'y loger des petits loups. Sincèrement...

Soudain le visage de Cérémonie s'inonda d'une couleur cramoisie à la fois drôle et touchante qui la rendait encore plus belle puisqu'elle souriait radieusement pour dissimuler en grande partie sa gêne.

-En fait... euh... je n'ai pas eu d'enfant depuis très longtemps... j'en ai envie et je pense que... l'on pourrait bien en faire un dans les prochaines semaines ou les prochains mois si tu préfères... veux-tu? Au fait, avais-tu quelque chose à me dire?

Comment répondre à cette femme? Elle n'avait de cesse d'impressioner Dwolf. Comment pouvait-elle changer du tac au tac? Certe il était heureux de voir qu'elle tentait de changer mais il savait que cela prendrait énormément de temps.

- Alors comme je peux le constater tu semble avoir retrouvé un peu de bonne humeur... et aussi d'inspiration enfantine ! Comment cela creuser une tanière? Sous forme humaine tu risque de trouver ta maison un peu à l'étroit et peu commode. On voit bien que tout est nouveau pour toi! Éclata-t'il avect un grand sourire

-Mais naturellement si tel est ton désir, il pourrait être intéressant de se faire un petit chez-soi... et ce serait sans doute l'occasion d'essayer de nouvelles chose! Conclu-t'il avec un visage qui en disait long...

-Alez sortons d'ici j'en ais assez sa fait déjà trop longtemps que nous sommes à cette table. Passons à autre chose... j'aurais très envie d'être papa!
Suivant ces paroles il sortit sitot suivit de Cérémonie à l'extérieur. Une nouvelle avanture allait sans doute commencer!

En réponse aux commentaires de Dwolf, la dame voila les expressions de son visage derrière un sourire énigmatique à la fois agréable et dérangeant par son mystère et son secret puis se releva pour se tenir bien droite devant l'homme-loup, le regardant toujours avec bonne humeur:

-Ha, ha, ha... merci de me faire réaliser l'absurdité de mes propos loup-loup, ça vaudra bien quelques baisers succincts juste pour te faire plaisir, mais avant, je veux te montrer quelque chose... allez viens... tu ne risques pas de le regretter!


Elle lui saisit délicatement le bout des doigts avec les siens et dirigea celui-ci hors de la taverne, ne cessant de lui sourire, heureuse. La dame cueilla quelques fleurs des environs qu'elle appuya aussitôt sur le nez de Dwolf qui éternua rapidement à cause de tout le pollen qui s'infiltrait dans ses narines et bientôt dans ses voies respiratoires... une odeur enchanteresse, mais à laquelle il semblait quelque peu allergique... pourtant dès que Cérémonie saisit une fleur blanche tout à fait différente et la flaira, la réaction se révéla beaucoup plus grave. Elle étouffait, elle manquait d'air, elle ne respirait plus et s'accrocha à Dwolf afin d'être soutenue, en le regardant dans les yeux puis en lâchant en deux souffles:

-Je ne veux pas mourir Dwolf... pas aujourd'hui...

Suite à cet aveu, elle appuya sa tête sur la poitrine de l'homme-loup et l'étreignit solidement, son geste à mi-chemin entre l'adieu et le désespoir.

Dans le moment présent, Cérémonie souffrait intensivement, des larmes se succédaient doucement sur son visage, ses mains serraient le bras de son amant et sa tête se frottait tendrement sur la barbe de l'être cher. La dame tenait à peine debout avec toute la douleur qui lui parcourait le corps... pourtant elle restait sur ses pieds à essayer de respirer et de s'accrocher, mais ne parvenait pas à mieux que ce qui ressemblait plutôt aux derniers soubresauts d'une femme agonisante. Des sons horribles... cent fois pire pour les deux amants... un spectacle intolérable... la dame tenait encore à peine, mais elle susurra difficilement à l'oreille de Dwolf:

-Je t'aime beaucoup... je suis souvent trop insouciante, cette fleur n'existait pas... avant... je suis désolée... je... je... veux vivre.

Elle lui lança un regard rempli d'affliction qui indiquait de façon évocatrice son dernier voeu: donne-moi un baiser. Ce qu'il fit en la serrant dans ses bras, de toutes ses forces. Cérémonie essaya de lui laisser un dernier sourire, sans succès... en revanche elle refusait de fermer les yeux malgré sa conscience qui s'embrouillait et son énergie qui faiblissait. Celle-ci employa pourtant une forme de télépathie distorsionnée:

J'ai survécu dans le monde des hommes... dans celui des dieux... et une simple fleur viendrait à bout de moi tout en m'empêchant de satisfaire un désir cher? C'est ridicule. D'ailleurs... 3 agonies en si peu de temps? Absurde. La vie est absurde. C'est avec toi Dwolf que je veux vivre, alors si je ferme les yeux ne perd pas espoir. Donne-moi de l'air jusqu'à ce que je les ouvrent mon loup...

Ensuite elle ferma les yeux, sa poigne se relâchant à peine et révélant qu'il restait quelques signes de vie...